Née à Paris, élevée à l’île d’Yeu, j’ai passé toute mon enfance à arpenter ces 23 Km2.
Scolarisée au Collège des Sicardières, je pars ensuite poursuivre mes études « sur le continent » et y reste jusqu’en 2017. Je me forme à la littérature (Paris IV Sorbonne, Paris 7-Dideort), aussi à l’Art dramatique (Conservatoire du 9 e arr., Studio de formation théâtrale de Vitry-sur-Seine).
Mon objectif ?
Devenir metteuse en scène et comédienne.
Je participe à plusieurs projets théâtraux et décide en 2017 de mettre en scène des extraits du Journal d’Anaïs Nin et des poèmes d’autrices contemporaines et du début du siècle dernier.
Parallèlement, j’écris des textes critiques et poétiques pour des peintres, sur demande, dans le cadre d’exposition ou d’éditions à compte personnel.
En 2018, à L’École Supérieure des Arts visuels de La Cambre à Bruxelles, je propose une vidéo (nouveau média) comme extension de mes recherches littéraires.
En 2019, j’expose à Bruxelles : installation mêlant ready-made et textes spatialisés, et mets en scène un recueil écrit sur mesure d’après les œuvres exposées. La performance est accompagnée de l’édition des textes en partenariat avec la galeriste.
Aujourd’hui, de retour sur l’île, dans le contexte de la pandémie, il m’a semblé vital d’initier un espace d’échange et de « possible » ( « Du possible sinon j’étouffe » disait l’écrivain danois Kierkegaard ) en marge de la temporalité et des contraintes imposées par le gouvernement. Réfléchissant à l’idée d’une écriture continuée , qui s’inscrirait dans un mouvement continuel de vie, je propose des moyens de se mettre en écriture à partir de nos corps, de nos rêves, de nos histoires tues, de nos imaginaires…quoi de plus vivifiant que le partage et la poésie, et ce sur « le caillou », joyaux de l’Atlantique.. ?
Victoria Koneztki
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